Aquarelle : l’essentiel concernant cette œuvre picturale
Présente depuis les premiers temps de l’art, l’aquarelle est une technique à la fois ancienne et universelle. Elle a d’ailleurs su rassembler, au cours des siècles, d’innombrables aquarellistes de toutes origines confondues. Une diversité surprenante qui fera certainement le bonheur des passionnés ! De plus, bien qu’elle soit considérée de technique trop élémentaire, l’aquarelle fait tout de même plaisir à de nombreux adeptes. Découvrez l’essentiel la concernant.
Qu’est-ce que l’aquarelle, exactement ?
Il s’agit en fait d’une technique artistique consistant à mélanger des substances colorées de peinture avec de l’eau. En général, l’aquarelle s’utilise sur du papier. La couleur de celui-ci, la résistance face à l’humidité et la finesse du grain influenceront le rendu de la peinture. À noter que la feuille de papier adéquate pour ce faire est conçue à partir de chiffons de lin, de paille, ou encore de bois. Certains aquarellistes utilisent du papier mouillé qu’ils étalent sur du bois verni, tandis que d’autres ont une inclination pour le plexiglas. Dans ce second cas, l’eau prend beaucoup plus de temps à s’évaporer. Ce qui donnera un résultat faisant contraste aux couleurs du dessin.
Utilisée dans la préhistoire, cette peinture n’a toutefois réellement été popularisée qu’à partir de la Renaissance. À l’époque, c’était la peinture à l’huile que les artistes utilisaient le plus. Cependant, cela n’en empêchait pas d’autres de jeter leur dévolu sur cette fameuse technique sympathique, pour peindre des paysages. Elle est même adaptée aux dessins de canaux. Il n’y a effectivement rien de mieux qu’une peinture à l’eau pour représenter une voie d’eau artificielle navigable !
Quels sont ses avantages ?
L’aquarelle est surtout appréciée pour son rendu aux contours sciemment estompés et diffus. Chose que les autres constituants de peintures tels que l’huile et l’œuf ne procurent pas. La gouache est aussi une peinture à l’eau, certes. Pourtant, ses pigments sont plus sombres et plus adhérents. Très pratique, elle se travaille aussi rapidement du moment que l’artiste maitrise bien son temps. La diffusion des pigments est en effet singulière, puisque les couleurs tendent à se concentrer sur les rebords et à se fixer quand elles sèchent.
Par ailleurs, cette sorte de peinture fait agréablement apparaitre la luminosité du papier, en donnant en même temps une impression de transparence. Elle s’applique au moyen de deux techniques primordiales : la technique sèche et celle dans le mouillé. Concernant la première méthode, les bases sont aquarellées et agrémentées de détails en délayant moins de pigments dans l’eau. La technique dans le mouillé quant à elle consiste d’abord, comme son nom l’indique, à humecter le papier. Cela favorisera notamment la saturation. Enfin, sachez que cette peinture est tout à fait réversible. Vous pourrez alors facilement la retravailler, en la diluant une nouvelle fois avec un peu d’eau !
Qu’en est-il du matériel ?
Un autre avantage de l’aquarelle, c’est qu’elle ne nécessite aucun matériel trop particulier. Pour commencer, il vous faudra juste du papier, un tube de peinture (ou un godet), quelques pinceaux et un peu d’eau ! Avoir de bons pinceaux est essentiel. Misez alors sur des modèles en poils de martre, car ils ont une capacité intéressante de rétention d’eau. De plus, leur pointe est fine, ce qui permettra de réaliser un dessin impeccable.
Pour que le résultat soit parfait, il est également important d’avoir du papier de bonne qualité. Il doit notamment être durable et permettre à plusieurs couches de peinture de se superposer. Enfin, n’oubliez surtout pas de changer l’eau aussitôt qu’elle devient trouble. C’est un élément crucial !